Ron Mueck : L’étrange réalisme de la forme humaine
Du 8 juin au 5 novembre 2023, la Fondation Cartier pour l’art contemporain accueille le sculpteur australien Ron…
Dans le monde de l’art, il y a des créateurs qui se démarquent par leur originalité et leur capacité à susciter la réflexion. Quentin Garel fait partie de ces artistes visionnaires qui repoussent les limites de l’imagination et de la perception. À l’origine, il a détourné le traditionnel trophée de chasse en sculptant les têtes d’animaux que les hommes consomment régulièrement : la vache, le cochon, le poulet. Inspiré par les fables de Jean de la Fontaine, il se moque de l’orgueil des hommes et questionne la relation complexe entre l’animal et l’humain. Ses œuvres prendront place au sein de la Galerie Jacques De Vos, du 25 mai au 29 juillet 2023. Au fil du temps, le bestiaire de Quentin Garel s’est élargi, laissant place à des animaux de la jungle et de la savane : girafes, crocodiles, gorilles, éléphants, autruches, et bien d’autres encore. Le règne animal offre une source inépuisable de variations morphologiques, dont l’artiste s’inspire sans jamais les copier. Les volumes qu’il sculpte ne résultent pas d’une description naturaliste, mais d’une impression personnelle profonde.
Les sculptures de Quentin Garel sont bien plus qu’un simple exercice artistique. Elles représentent une réflexion profonde sur notre relation avec le règne animal. En détournant les trophées de chasse, l’artiste remet en question la domination et la supériorité souvent imposées par les humains sur les animaux. Grâce à son savoir-faire remarquable et à sa réinterprétation imaginative des formes animales, Garel pousse les spectateurs à remettre en question leur propre rôle au sein de la nature. L’œuvre de Quentin Garel, en plus de captiver par sa brillance artistique, invite à une introspection sur notre place dans le monde et les responsabilités que nous avons envers les autres êtres vivants. @quentingarel