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Stéphanie Kilgast, l’univers imaginaire d’une plasticienne

Stéphanie Kilgast, une artiste sculpteure d’origine allemande et élevée par une mère française et un père finlandais aux origines russes et polonaises, a choisi Vannes comme port d’attache il y a environ une dizaine d’années. Architecte de formation, elle a découvert sa passion pour la sculpture à la fin de ses études, en particulier pour les aliments miniatures en pâte polymère. Son obsession pour l’hyperréalisme l’a conduit à s’inspirer de la nature et à s’intéresser de plus en plus à la question environnementale, qui est finalement devenue un élément central de son travail. Depuis qu’elle est devenue végétarienne en 2015, Stéphanie sculpte chaque jour un nouveau fruit ou légume, qu’elle publie sur Tumblr pour montrer la grande variété de ces aliments et encourager la réduction de la consommation de viande. Avec sa présence sur les réseaux sociaux tels qu’Instagram et Youtube, elle a multiplié les vues et les collaborations, et exposé ses créations en Europe, en Asie et en Amérique.

Depuis 2017, Stéphanie aborde la création artistique et la recherche sous un angle plus personnel. « Les végétaux et les champignons, côté terre, ainsi que les algues marines et les animaux marins, côté mer, vivent en symbiose dans la nature », explique-t-elle. « Une nature que l’homme a détruite ». Pour Stéphanie, la nature reprend ses droits. Ici, la progression terrestre se transforme en univers marin, avec un dégradé de couleurs surréaliste et subtil. Son espoir est d’inspirer le calme et la contemplation. « Dans une société de surconsommation, il est important de prendre le temps dans l’art », poursuit-elle, plaidant pour la lenteur. « L’art n’est pas essentiel à la survie, mais essentiel à la vie. L’art et les sciences sont les vraies valeurs de l’humanité », conclut-elle. stephaniekilgast.com