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Cet automne, le Musée du Louvre présente « Paris Athènes« , une exposition qui correspond à un double anniversaire : le bicentenaire des débuts de la guerre de libération de la Grèce, et l’entrée au musée de la Vénus de Milo. Cette coïncidence des calendriers est riche de sens. Elle questionne sur la place particulière de l’art grec antique dans ses collections, et au-delà, sur la vocation singulière de ce pays dans la constitution de l’identité culturelle de l’Europe, et particulièrement de la France.
Une événement hors norme qui, pour ne pas perdre son fil conducteur, est à parcourir en suivant la chronologie scandée par 8 moments clefs et 2 dates. 1675, l’ambassade du marquis de Nointel, en route vers Constantinople fait une halte à Athènes et y découvre une province de l’Empire ottoman. 1919, la Grèce est dans le camps des vainqueurs de la Première Guerre mondiale et négocie à Paris la mise en œuvre de la « Grande Idée », celle qui voudrait rassembler tous les Grecs dans un seul territoire.
Statues, poteries, bijoux, meubles, costumes, tableaux et icônes apportent autant de témoignages de cette période mouvementée. L’exposition met ainsi en évidence les liens culturels, historiques et artistiques noués entre les deux nations, qui ont conduit à la définition de la Grèce moderne. À découvrir jusqu’au 7 février 2022, dans le Hall Napoléon. louvre.fr