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Galerie NAG : Rancinan, le Voyage Immobile… et tout recommencera

NAG, comme NatachaDassault Art Gallery. C’est un coup de cœur de cette passionnée d’art contemporain, pour le photographe hors normes Gérard Rancinan, qui lui a dicté l’organisation d’une exposition dans son nouvel espace du 104, avenue Raymond Poincaré, à Paris. Il est vrai que cet immense appartement haussmannien virginal, avec une belle hauteur sous plafond, était le lieu idéal pour accueillir les oeuvres de l’artiste, souvent monumentales, ou scindés en deux scènes. Elles ont aussi trouvé leur place aux cotés d’une sélection (de lovart.be) de pièces de mobilier design, signées Aldo Chale, Willy Rizzo et Philippe Hiquily qui s’y intègrent formidablement bien. Cette exposition est née d’une réflexion entre le capteur d’images et son double artistique, depuis 30 ans, l’auteure Caroline Gaudriault. Pour joindre l’écrit au visuel, celle-ci a imaginé un ouvrage, façon roman inspiré du sujet: Le Voyage Immobile, aux Editions Paradox.

D’emblée, le regard ne peut se détacher de ces fresques photographiques qui selon l’artiste, reflètent notre époque, en bien et en mal… Et quel travail ! La mise en scène oscille entre des tableaux de Géricault et un grand shooting photo pour un magazine de mode. Tout a été pensé au filigrane près, tout est léché, d’un parfait esthétisme. Comme un grand miroir de notre temps, celui « d’un monde essouflé qui reprendrait espoir » annonce le dossier de présentation. Parions alors sur un avenir optimiste !

Ne partez pas sans passer la NAG (qui signifie cette fois Not A Gallery). Elle ouvre sur la cour de l’immeuble avec, un ravissant futur café ou l’on pourra grignoter en admirant les expos. Ici, place à un espace plus intimiste où l’on découvre les abstractions colorées de JonOne ou celles de Fuad Kapidzic, les oeuvres graphiques d’Olivier Dassault, de délicates sulfures et assises aux tons vifs. Mais ceci est une autre histoire… not-a-gallery.com